Au nom de la sacro-sainte liberté, au nom d'une vie adulte adolescente, au nom d'une trouille que j'ai déguisée en assurance, j'ai laissé filer des occasions, des belles et des mièvres, des sucrées et des salées. Beaucoup de sucrées. Je me repens de ne pas avoir tendu la main plus souvent à ces occasions. Un peu parfois, souvent beaucoup.
Alors me voici comme il y a 2, 5 ou 10 ans. Je perds des cheveux, je me crache l'estomac au moindre abus, mes os comme mon coeur menacent de craquer à la moindre chute.
Je glisse.
Je suis un peu tanné de cette douce pente.
C'est trop facile de se laisser porter pour se rendre compte dans 10 ans qu'on manque d'élan...
N'en tient qu'à moi. Carpe diem disent, pour se consoler, les prétentieux qui pensent avoir compris quelque chose à la vie.
Moi je dis Barbotte diem.
La vie est un poisson gluant.
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