C’était dimanche dernier.
Il y avait un monde fou. Parents, cousins, amis. Certains dont la présence était des plus surprenantes car je savais bien qu’ils auraient préféré se faire arracher une dent à froid plutôt que d’aller à un shower (brrr!) de bébé. Pourtant ils y étaient, preuve immense et indéfectible de l’amitié, de l’amour qu’ils nous portent.
Dame V. et moi avions des airs d’enfant unique dans une trop grande et trop vieille famille; inondés de cadeaux. De l’argent aux bas (petits au point de croire impossible que des pieds humains puissent y rentrer), en passant par la doudou tricotée par grand-maman, les vêtements faits maison, le bain-pot-de-fleur pour nouveau-né et le chèque en blanc donnant droit à du gardiennage illimité et un repas préparé à la maison…
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Toute la journée, on a été soufflés par cette preuve de solidarité familiale et amicale, les tapes sur l’épaule qui signifient que quelqu’un est là pour nous, que, surtout, quelqu’un sera là. On n’a pas su comment remercier tout le monde tant on était étourdis. L’heure était au discours, pourtant. Je me reprendrai dans l’intimité. Brièvement, je tiens tout de même à remercier ici Barbara et Marc-André, les organisateurs en chef, Jospeh pour avoir insisté (et être venu après une nuit blanche!), tous les autres pour votre temps, et votre présence.
Finalement, un shower, c’est comme du Joe Dassin : c’est peut-être kétaine, mais si on danse avec des amis, c’est rafraîchissant et rassurant sur la nature humaine!