Il est une heure du matin. Premiers marmonnements dans son sommeil. Je lui caresse les joues, le front, les cheveux. Je suis là, elle peut dormir.
Il est 10h. Soudaines sueurs fiévreuses. Je lui caresse les joues, le front, les cheveux.
Je suis là, elle peut dormir.
Il est 17h. Enième peine d'amour. Je lui caresse les joues, le front, les cheveux. Je suis là, elle peut dormir.
Il est 23h. Dernières palpitations dans un lit d'hôpital. Elle me caresse les joues, le front, les cheveux. Elle est là, je peux dormir.
Brrr, il a fait se dresser mes poils sur les bras, ton post. Intense.
RépondreEffacerCa me rappelle une des nouvelles de ce merveilleux livre Tempus Fugit
achetez-le-qu'il-est-bien (Daniel Rondeau nous a fait l'honneur d'y gratter sa plume, c'est-y-pas une preuve !)
Superbe billet
RépondreEffacerMerci
Veiller l'un sur l'autre...
RépondreEffacerJ'ai l'impression qu'il y a toute une vie qui s'écoule sur tes 6 lignes... Ca fout le spleen. Bravo.
RépondreEffacerune intensité qui me bouleverse , qui me hante pendant ces nuits blanches , des traces d'insomnies que je retrouve dans vos échos . Merci .
RépondreEffacerBeau billet
RépondreEffacerCa m'a fait penser à Gabin
5-4-3-2-1... Je braille!
RépondreEffacer...♥Touchant
RépondreEffacerAvec ce texte, et celui de la serpillière, en quelques lignes, tu me ramènes il y a 2 ans, alors que ma mère nous quittait... Intense.
RépondreEffacerEst-ce que ce n'est pas un peu l'égoïsme qui nous tient, parfois, dans nos difficiles fonctions de parents, et pas seulement l'amour ?
RépondreEffacer(Ce n'est pas une critique : c'est une confession)
Ohhhh que c'est beau! Vraiment habile. On le relit pour s'imprégner du sens chaque fois un peu plus.
RépondreEffacerC'est vraiment superbe.