Un de mes rôles en tant que parent est de faire en sorte que mes enfants soient préparés à la vie. Mais comment faire comprendre à ma fille de 3 ans et demi qu'un jour, Cendrillon vieillira, qu'elle sera ménopausée, qu'elle ne marchera pas toujours sur la pointe des pieds, les paumes parallèles au sol? En cette ère commanditée par Disney, où tout ce qui est destiné aux fillettes arbore une princesse improbable aux valeurs amoureuses médiévales et sur qui le temps n'a pas d'emprise, en cette ère, dis-je, cette tâche est difficile et ingrate.
Sauf si Oral B s'en mêle...
Cette semaine, je parlais des princesses au Moyen Âge à mes élèves de première secondaire. Qui aimerait être une princesse, mesdames? Tant que ça!
RépondreEffacerAprès leur avoir expliqué les mariages obligés, les contraintes familiales, l'horreur de certaines traditions, le nombre de prétendantes a grandement diminué.
C'est fou ce qu'un peu de réalité historique peut faire...
Aussi bien les valeurs de princesses médieval que les valeurs de fesses et de joual ;)
RépondreEffacerAu moins, ici Oral-B nous montre une princesse légèrement atteinte d'embonpoint, c'est toujours ça de gagné sur la réalité!
RépondreEffacerMoi qui me suis toujours demander comment représenter des individus venant d'une autre planète.
RépondreEffacerhahaha... C'est vrai qu'elle a l'air ménopausée. Rondelette avec de la maturité, heureuse... et qui semble fort bien assumer sa chirurgie de cou manquée!
RépondreEffacerJe suis contente de voir que Cendrillon a gardé le moral!
J'ai hâte de voir la brosse à dents Peter Pan, avec une bedaine de bière et une calvitie...
RépondreEffacerJ'ai peut-être une solution pour toi Mr Rondeau ... mais bon, parental advisory first, je voudrais pas traumatiser ta schtroumphette non plus mais quelqu'un y a déjà pensé. Voici:
RépondreEffacerhttp://www.fallenprincesses.com/
Si l'imagerie populaire des princesses est des plus erronée sur la réalité historique, il faut convenir qu'il en est tout autant de la condition humaine! N'entendons-nous pas débiter quotidiennement les plus grossières sottises sur le sens que doit prendre une vie terrestre accomplie?
RépondreEffacerHier encore, mes parents ont tentés de me convaincre de me dévouer à la profession de chapelier, alors que seul l'exercice (fort rentable, par ailleurs) de la médecine traîne mon esprit dans d'agréables ornières. «Vendre des chapeaux de belles formes, voilà un métier formidable» me serinent-ils.
Misère...
Je croyais qu'il s'agissait d'un vibro !
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