Sorti du bois.
Au revoir mouffettes et feux de camp (certains soirs, flamme (oui oui, au singulier) de camp). Le pic-bois m'a épargné. Cette fois. Nous sommes revenus au nid urbain, non sans avoir parfois soupiré pour quelques arpents verts et une maison, une grande galerie en bois, une banquette d'Oldsmobile 73 à titre de transatlantique. Qui aurait dit que je me réconcilierais un jour avec la campagne, son horizon et ses odeurs de fumier qui, par un quelconque sort d'enfance, me font rêver... C'est ben pour dire, au retour, j'ai trouvé Cowansville joli, par bouts.
Mais bon, ces courtes vacances sont terminées. Et c'est justement cette finitude qui donne toute la beauté à ce que l'on vit. L'éternel rend terne ce que l'éphémérité lustre.
C'est peut-être pour ça que les verres de bière sont si petits.
J'sais pas pour toi, mais moi j'aimerais bien que ma vie n'en ait pas de finitude ! Elle n'en serait pas moins belle pour autant !
RépondreEffacerWelcome back !
Peu importe la ville, Cowansville ou autre, quand Daniel B. y est, la ville en devient une autre et son charme nous remplit les oreilles...
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