Impossible que vous n’ayiez pas entendu parler de l’ouvrage «Parlons de la souveraineté à l’école». Le manuel se veut une réponse à l’endoctrinement tranquille qu’impose le mouvement fédéraliste dans les écoles. Allez voir dans les écoles : le drapeau canadien est partout : affiches, dépliants, brochures… Merci Sheila! Et programme des commandites (cessons d’en parler au passé, il est encore en place!) Quand j’étais petit, je chantais le Ô Canada tous les matins à l’école. Aujourd’hui, on ne chante plus l’hymne, on danse autour du drapeau.
Qui s’en offense? À peu près personne, et ça, ça m’attriste. On croit idiotement que ce n’est pas de la propagande, qu’un drapeau, ça ne vend aucune idée… Pourtant, fixez un point rouge sur une feuille pendant 1 minute puis fermez les yeux, vous le verrez encore. L’esprit, c’est comme les yeux, sauf que là, vous fixez un drapeau pendant 13 ans! Si ça marche avec Coke…
Donc, a priori, je serais pour toute résistance contre cet envahisseur. Je mange bleu, je bois bleu, je vis bleu depuis longtemps. Mais voilà, là, je vois rouge: la réponse qu’on envoie à l’injure est l’insulte. La feuille d'érable est dans les écoles? Plutôt que de la bouter dehors, comme on l'a fait avec Dieu, on y entre aussi! Misère! La seule défense digne de ce nom qu'a donné de leur livre les défenseurs de «Parlons de la Souveraineté à l'école» est qu'il est en vente libre, pas dans les écoles. Alors pourquoi ce titre à la con? Pour discréditer les souverainistes? Bravo, c’est fait!
Avec des amis comme ça, pas besoin d’ennemis.
Pourtant, il n’aurait fallu changer que quelques mots, tous sur la page couverture du livre. D'abord le titre: «Parlons souveraineté aux jeunes», ça aurait été plus sympathique. Ensuite, le nom de l’éditeur…
Et ce matin, qu’apprends-je? Que certains comparemt le geste à la propagande hitlérienne (un point Godwin! Il n'a pas tardé...) et que Sheila Cops accuse les souverainistes de propagande (remarquez que quand elle cause propagande, elle connaît la chanson!)
Je ne sais pas pour vous, mais moi, j’ai besoin d’un petit café. Et je me sens si las tout à coup…
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RépondreEffaceroh! la... On s'en sortira jamais...
RépondreEffacer(de ça, ça et de ça...
Ceci dit si je me fie aux articles que j'ai lu, le problème n'est pas seulement sur la page couverture... mais la bêtise se disperse aussi dans les pages (faire des mathématiques en comptant le déséquilibre fiscal!?!?).
RépondreEffacerMais je ne l'ai pas lu, refuse de l'acheter. Mais si quelqu'un a un exemplaire JE VEUX LE VOIR!
PS: Et où ça le drapeau du Canada? Et nous on chantait pas l'hymne national.Mais j'avais encore une prof qui faisait la prière! Yes monsieur!
C'est drole quand meme! Ca ne fait pas si longtemps que j'ai quitté les bancs d'école et jamais on nous a donner des trucs pro-Canada. Ni pro-Souveraineté. On nous a renseigné sur tout ca, mais jamais on nous a forcé a prendre position sur le sujet. Mon professeur d'histoire a su nous donner l'heure juste sur les faits qui se sont passés pour qu'on puisse se forger un esprit critique...
RépondreEffacerC'est vrai que c'est de la propagande ce livre-là. C'est un discours souverainiste de B.S., de ceux qui crient a la Souverainté sans jamais vraiment saisir les enjeux et comprendre ce que c'est vraiment la souveraineté. Un discours de souverainiste enragé, de ceux qui font peur aux gens qui autrement se rendraient compte que c'est pas si bete que ca la souverainté.
J'hais les Souverainistes enragés comme j'hais les syndicalistes.
J'me souviens autant du O Canada que du Notre Pere... Alors que Larose aille se faire f... avec son supposé lavage de cerveau.
Hey! Larose de mes deux: SO-SO-SO SOLILOQUER.
RépondreEffacerDe kossé, le nom de l'éditeur?
RépondreEffacerHa ha ha!
J.R.
Imaginez, moi la petite d'Ottawa, le O Canada dans l'intercom tous les matins, et.... comble du comble... des petits macarons de Pierre E. Trudeau ! (Maintenant il fait partie de ma collection de macarons fantastique, avec pour compagnie, la chanteuse de 18 pouces et René et Nathalie, circa Tourne la page! Finalement, mon enfance à Ottawa a dû m'affecter plus que je le pense!)
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