Je suis vieux. La preuve? L’autre jour, quelqu’un m’a dit que j’avais l’air jeune. Je suis revenu souriant tout con à la maison, et j’ai répété à ma blonde : «la caissière m’a dit que…»
B’en c’est ça. Quand ça t’arrive et que ça te rend tout chose, c’est que t’es vieux.
Quand je remplis un sondage, je suis toujours un peu surpris de la boîte où je fais mon X à la question sur mon âge.
Après avoir retrouvé un ami du primaire ou du secondaire sur Facebook, je me pince quand je regarde ses photos. Il a l’air si vieux. Pas moi, bien sûr. Je suis le seul de ma génération qui a résisté au temps. Mais je ne dis rien. Je suis poli (d’ailleurs les jeunes ne savent plus ce que c’est, la politesse). J’écris à mes amis qu’ils ont l’air jeune mais je dois reculer un peu mon portable pour bien voir le bouton «J’aime» à l’écran.
Je m’approche lentement de cet âge où je deviendrai le marché cible de ces revues grises qui discutent de REER et combien il est trop tard pour y investir. Les banques sont un peu connes : elles parlent de REER aux vieux. C’est comme faire de la publicité de cigarettes à des cancéreux.
Je regarde les publicités de résidences pour personnes âgées d’un autre œil et je me dis que j’ai pas fini de ramollir. C’est quoi, ces noms pastel? Je vous jure, j’invente rien : Villa Le Bon Repos (éternel), la Résidence des Sages (le sénat?), Résidence Chenous (à côté de Chezeux), Résidence Cœur-à-tout (near the bridge), la Croisée des chemins (pas le choix mon vieux), la Mer Veille (pendant que le père d'or), le Domaine du confort (que du mou), la Maison du Nouvel Élan (on sent le swing), le Nid Douillet (pour les vieilles poules), la Villa des Chutes (Boum!), Accueil Doux Repos (pour une tendre sieste), la Villa de vos joies (et de tous vos plaisirs), Les Cœurs en or (sont fins fins), les Joies du foyer (pour madame Brossard de Brossard), La Berceuse d’or (fais dodo, Cola mon ti-vieux)… Bref, c’est le festival de l’amitié fleurie et de la sagesse blanchie. Soupir. Serge Grenier était aux Jardins d’amour. Il voulait s’enfuir par la fenêtre. Il a mal noué les draps et pouf! On a dit qu’il n’était plus très lucide. Et on opine.
Je ne sais pas pour vous, mais je vais de ce pas troquer mon logiciel Neuroactive pour un livre sur les nœuds. À mon âge, c’est un meilleur investissement que les REER.
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mercredi 18 avril 2012
Le Noeud de nos vies
mercredi 25 janvier 2012
Extrait du manuel des médecins spécialistes
« Le médecin spécialiste (MS), tel un Juif hassidique, est farouchement fermé au monde extérieur. Quand le patient entre dans son bureau, le MS ne se présentera jamais et évitera tout contact visuel. Il daignera répondre aux questions que si le patient insiste beaucoup, mais le fera par obligation avec un enthousiasme qui rappelle celui du douanier devant une file de vacanciers bruyants et bronzés. Un bon MS s’assure que durant toute la durée de la consultation, le patient n’oublie pas qu’il n’a pas le même statut ni n’appartient au même monde.
« Malheureusement, dans un dessein purement mesquin, certains patients récalcitrants utiliseront le vocable "collègues" pour parler des médecins résidents ou, pire, des infirmières. Essayez de rester calmes. Le Collège des médecins travaille à rendre un tel affront passible d’emprisonnement. »
mardi 7 juin 2011
Mitre et Réalité
Moi: «Regarde, c'est papa quand il avait 10 ans.»
Ma fille (5 ans): «Pourquoi tu es allé voir le cuisinier?»
vendredi 7 mai 2010
Piqué
Ma fille est à peu près propre la nuit. Mais je préfère laisser un piqué sur son lit, parce que hep! changer des draps à 3h du matin, c'est pas mon activité préférée.
- Je vais t'aider, Papa.
Elle va de son bord du lit et étend du mieux qu'elle le peut le mètre carré salvateur.
- Voilà, dis-je satisfait.
- Mais papa! Il n'y a pas de piqué sous l'oreiller!
- Pas besoin.
- Ouiiiiiiiiii!!! Je VEUX!
Quiconque a tâté de ce genre de discussion avec un enfant voit venir le cul-de-sac. Je tente alors de lui prouver par l'exemple que l'emplacement du piqué sur le lit est stratégiquement choisi et ce, après des années d'expérience:
- Couche-toi sur le lit, tu vas voir que tu n'as pas besoin de piqué sous l'oreiller.
Ma fille s'exécute. Une fois qu'elle est couchée, je lui dis:
- Tu vois! Le piqué est sous tes fesses.
Elle me regarde, visiblement peu convaincue. Alors je continue:
- Si tu fais pipi cette nuit, où le pipi va couler?
Elle me lance un regard empli d'une totale incompréhension, et avec un ton qu'on réserve habituellement à un débile léger, elle me lance, les paumes en l'air:
- B'en... Dans la toilette!?
Et toc.
Impossible de répondre «Non, tu fais pipi dans le lit» sans discréditer des années d'enseignement.
- Euh... On joue avec tes nouvelles figurines de princesses?
jeudi 11 mars 2010
Tant pis pour la pub
Alors que je badaude à la librairie, ma fille de trois ans et demi s'écrie au loin:
- Papa, viens voir, c'est ton livre!
Intérieurement, je souris: Wow! Quelle bonne publicité! J'espère que ça attirera l'attention des 3 clients qui m'entourent... Mais Romane continue:
- C'est ici que tu l'as pris, hein papa?
- Euh... Non... Je... J'ai...
Et puis fuck. Tant pis pour la pub.
samedi 13 février 2010
Un jour tu verras, Cendrillon...
Un de mes rôles en tant que parent est de faire en sorte que mes enfants soient préparés à la vie. Mais comment faire comprendre à ma fille de 3 ans et demi qu'un jour, Cendrillon vieillira, qu'elle sera ménopausée, qu'elle ne marchera pas toujours sur la pointe des pieds, les paumes parallèles au sol? En cette ère commanditée par Disney, où tout ce qui est destiné aux fillettes arbore une princesse improbable aux valeurs amoureuses médiévales et sur qui le temps n'a pas d'emprise, en cette ère, dis-je, cette tâche est difficile et ingrate.
Sauf si Oral B s'en mêle...
Sauf si Oral B s'en mêle...

lundi 8 juin 2009
Confiture de perles
Je me suis toujours demandé pourquoi je trouvais de nombreuses perles d'étudiants une session alors que presque rien ne ressortait la session suivante. J'ai souvent accusé la qualité du français des étudiants, mais il n'y a pas que ça : il y a aussi le regard du lecteur, sa disponibilité.
Cette session, j'ai eu particulièrement du plaisir avec mes étudiants, et ce plaisir restait, même pendant la correction de leurs travaux. Ainsi, de simples erreurs se mettent à briller...
Encore une fois, je le répète, ceci n'est pas fait pour dénigrer des étudiants que j'ai en particulière affection (surtout ceux de cette année). Aussi, pour vous rassurer, les phrases sont citées hors contexte et parfois, elles ne sont nullement représentatives de la qualité du travail dont elles sont tirées. Heureusement.
Mais bon, après en avoir rigolé avec mes étudiants, je partage ici les meilleures perles.
Dans la poursuite de la tradition (et ici, ici et là, et aussi là...), voici la récolte 2009.
Bonne lecture!
**
Première partie : Vrac.
(…) une lecture légère sans après-goût.
(Sans après-pensée également.)
Ce livre reste bloqué dans votre cerveau.
(Et la phrase dans notre gorge.)
Le personnage a une faute d’amour bien placé chez-soi.
(Une faute bien placée vaut mieux qu'une exactitude déplacée.)
On y retrouve des jeux de mots qui jouent avec le sens des mots.
(Généralement, c'est ce que font les jeux de mots dans la vie.)
Les agents du FBI n’ont pas souri depuis l’érection de l’ancien président Truman.
(Mais la gent féminine, si.)
Le livre est une petite perle qui se lit en un rien de deux.
(Et en moins de temps.)
Certains extrémistes pensent qu’ils ont le mandat d’éliminer le monde des homosexuels.
(Allez le monde, on sort des homosexuels !)
Chacun vit pour soi dans le but de bénéficier de sa propre personne.
(Une sorte de masturbation, quoi.)
Cet homme a tué sa famille pour de l’argent et des biens matériaux.
(Les fameuses pantoufles en ciment !)
Il ne rend pas la violence douce aux oreilles des lecteurs.
(Un lecteur audio, sans doute.)
De temps en temps, l’auteur commet des lapsys de sa façon écartée d’écrire.
(Entre ce qu'on dit et ce qu'on veut dire, il y a parfois un grand écart.)
La courteur du livre est un handicap.
(Comme la petiteur du lexique.)
Dans cette nouvelle, nous sommes présentés à l’optimisme.
(Enchanté !)
Cette œuvre n’est pas facilement lue.
(Une oeuvre sauvage qui ne se laisse pas approcher !)
Des mots humoristiques s’abordent tout le long du texte.
(Quand les blagues se lancent à l'abordage...)
La vie des petites-filles est altéré par le passé de leur mère qui n’a pas eu une enfance ne donne pas toujours une belle enfance à ces enfants parce qu’ils n’ont pas appris comment élever leurs enfants dans la gaieté.
(Ici, l'usage du présent du contraceptif aurait éviter qu'il y ait trop d'enfants.)
Elle sentait comme une femme pacifique.
(Pas comme ces femmes qui sentent l’arctique ou l’indien.)
Durant la journée, la machine qui avait une malfonction a fait une crise.
(Rien de pire qu'une crise de machine à coudre.)
Un jour, il rencontra une demoiselle et l’épousa.
(Le lendemain, ils eurent des enfants.)
Le monde irait mieux si tous les gens cédaient.
(La devise des despotes.)
Je prends mes jambes à mon coup.
(Cours, Amstérisme, cours... de français!)
Il reçut un cou à la tête.
(Il aurait eu l’air drôle avec un cou au cul!)
David s’est réveillé frénétiquement.
(Il avait aussi le sommeil agité.)
Ses apparitions à la télévision agrandissaient son image (...)
(Surtout en HD.)
Elles se lancent dans les flammes de l’enfer une à la fille de l’autre (...)
(La fille de l’autre, c’est une fille indienne ?)
***
Seconde partie : Autour de Pierre Léon Lalonde - qui nous a fait l'honneur de sa présence en avril - et de son livre Un Taxi la nuit - Tome II
Notez que Pierre Léon Lalonde semble être une source d'inspiration particulièrement importante de lapsus calami. Son amour pour le jeu de mots serait-il contagieux?
Le texte est intéressant puisque les histoires sont intéressantes.
(Ça aide.)
Le livre saura plaire aux partisans des blogues.
(Go! Blogs! Go!)
Les photos valent bien les 1000 mots qui leur sont accordées.
(Je le lui accorde.)
Une image vaut 1000 mots, mais le temps que le lecteur dévouera à ces photos sera beaucoup plus long.
(2000 mots d’abord ?)
Dans le livre, on retrouve des photos prises à même le doigt de l’auteur.
(Des photos digitales.)
Il capture des images de Montréal pour complimenter le texte.
(Un compliment d'objectif direct)
Les photos couleurs ajoutent une touche finale.
(Le photo-finish.)
Les photos comportent un élément de surplus.
(Pas la note)
Il y a des photos qu’il prend avec son taxi.
(Souriez ! Le petit radiateur va sortir !)
C’est la goutte qui fait déborder le ver.
(De la téquila, sans doute.)
L’auteur amène son point de vue en taxi.
(Il faut sortir ses idées.)
Lalonde n’est pas un écrivain ordinaire. Il est tout sauf.
(La question est de savoir s'il est sain !)
Ses racines sont bien encrées à Montréal.
- variante : (...) encré dans le réel
(Il jette l'encre.)
Sans l’ombre d’un doute, il n’est pas clair que (…)
(Un clair-obscur.)
Il a travaillé sur une émission diffusée sur les ondes de CIBC.
(Une banque musicale.)
L’auteur est atteint d’une popularité grandissante.
(On espère qu’il n’est pas en phrase terminale !)
Pierre Léon Lalonde fait preuve d’être un auteur.
(Une épreuve.)
(…) un homme chaud comme une taupe à 3 heures du matin (…)
(Rien de pire qu'une taupe à 3 heures du matin...)
Le cassage de pieds l’a inspiré à devenir conducteur de taxi.
(Comme le cassage de jambes inspire à devenir Shylock.)
Il a l’œil astucieux d’un observateur professionnel.
(Nom: Regard dégourdi. Métier: Observateur.)
À tous les matins, il se lève en fin d’après-midi.
(C'est pas facile, vous essayerez !)
(…) sous l’effet d’une drogue comme la dope (...)
(Stupéfiant !)
La valeur d’Un Taxi la Nuit est dans l’équilibre : entre réalité et fiction, entre art et rapportage.
(Le rapportage d'angles.)
Le livre est une assemblée de ses vécus à bord d’un véhicule sans frontière.
(Bienvenue à l'assemblée des vécus !)
L’auteur éparpille ses idées sceptiques tout au long du livre.
(Il ne faut pas semer des idées sceptiques n'importe où.)
Il a presque la phobie de voir un saoul vomit dans son taxi.
(C’est le sujet de l’ivre.)
Lors des dialogues, l’auteur s’exprime à l’oral.
(Le lecteur n’a qu’à écouter entre les lignes.)
Ce livre est rempli d’aventure d’un taxi qui rencontre des gens.
(Bonsoir !)
J’ai passé par plein de games d’émotions.
(Il ne faut pas jouer avec les émotions.)
Cet auteur sait capturer ses lecteurs
(Un attrappe-nigaud.)
Plusieurs lecteurs ne sauront résister à la tentation de ne pas lire le billet intitulé « Hier, j’ai croisé Satan ».
(Plus on lit moins vite, moins on comprend plus vite !)
Il rêvait de voyager, une passion qui le poursuivait depuis longtemps.
(Ne te retourne pas; une passion te suit…)
Lalonde s’en croise une diverse variété de personnes.
variante : Il rencontre une panoplie de diverses personnes (...)
(Des personnes différentes, il va sans dire.)
Il explore le milieu de la musique underground et commence donc à être chauffeur de taxi.
(Erreur : l'underground mène à chauffeur de métro.)
Il a deux livres dessous la ceinture
(Lourdes, les couilles !)
Ce livre donne du temps à ralentir la vie.
(Ce n'est pas un presse-livre.)
Il décrocha ses études (…)
(Pour mieux les raccrocher ailleurs.)
Il rencontre plusieurs passagers différents et colorés : des saouls, des prostitués, des vieux, des racistes, des Américains, des Marie-Claire Blais, (…)
(Les Marie-Claire Blais sont les plus colorées.)
De différents récit tout en un avec aucune histoire qui se suivent est ce que ce livre est.
(Je dirais même plus, mais non.)
Les histoires au hasard nous font pensé à un journal intime de quelqu’un trouvé à terre.
(Le journal d'un robineux.)
Ceci n’est pas le jeux du hasard.
(Mais bien le fruit du casino !)
Le deuxième livre de Lalonde, Un Taxi la nuit tombe 2, (…)
(D’un ennui mortel ?)
C’est le moment de la journée où les gens ont pris un verre ou deux ou trop.
(J’en ai juste pris trop, monsieur l’agent…)
Lalonde est attiré par le métier de chauffeur de taxi parce qu’il aime s’assoire.
(Ça ne tient pas debout !)
Il est chauffeur de taxi et il le sait!
(Il sait tant de choses !)
C’est un livre extrêmement intéressant qui ne vous désoira pas.
(Ce n’est pas un livre désoirée.)
Lalonde est un excellent compteur d’histoire.
(Un compteur qui commence à 3,30$.)
Le taxi est sûrement un de ses meilleurs amis.
(Le taxi et le camion du laitier.)
Il tient à garder l’anonymité de ses clients.
(C’est une question de confidentialimat.)
(…) ça ajoute une touche d’humour et ça fait réfléchir à la foi.
(C't'une foi un gars...)
Ses clients sont la plupart du foi saouls.
(La vie de chauffeur de taxi n'est pas cirrhose.)
Et finalement, une des plus « cutes » :
On voit bien dans ses récits qu’il a le cœur au bon endroit : sur la main.
Cette session, j'ai eu particulièrement du plaisir avec mes étudiants, et ce plaisir restait, même pendant la correction de leurs travaux. Ainsi, de simples erreurs se mettent à briller...
Encore une fois, je le répète, ceci n'est pas fait pour dénigrer des étudiants que j'ai en particulière affection (surtout ceux de cette année). Aussi, pour vous rassurer, les phrases sont citées hors contexte et parfois, elles ne sont nullement représentatives de la qualité du travail dont elles sont tirées. Heureusement.
Mais bon, après en avoir rigolé avec mes étudiants, je partage ici les meilleures perles.
Dans la poursuite de la tradition (et ici, ici et là, et aussi là...), voici la récolte 2009.
Bonne lecture!
**
Première partie : Vrac.
(…) une lecture légère sans après-goût.
(Sans après-pensée également.)
Ce livre reste bloqué dans votre cerveau.
(Et la phrase dans notre gorge.)
Le personnage a une faute d’amour bien placé chez-soi.
(Une faute bien placée vaut mieux qu'une exactitude déplacée.)
On y retrouve des jeux de mots qui jouent avec le sens des mots.
(Généralement, c'est ce que font les jeux de mots dans la vie.)
Les agents du FBI n’ont pas souri depuis l’érection de l’ancien président Truman.
(Mais la gent féminine, si.)
Le livre est une petite perle qui se lit en un rien de deux.
(Et en moins de temps.)
Certains extrémistes pensent qu’ils ont le mandat d’éliminer le monde des homosexuels.
(Allez le monde, on sort des homosexuels !)
Chacun vit pour soi dans le but de bénéficier de sa propre personne.
(Une sorte de masturbation, quoi.)
Cet homme a tué sa famille pour de l’argent et des biens matériaux.
(Les fameuses pantoufles en ciment !)
Il ne rend pas la violence douce aux oreilles des lecteurs.
(Un lecteur audio, sans doute.)
De temps en temps, l’auteur commet des lapsys de sa façon écartée d’écrire.
(Entre ce qu'on dit et ce qu'on veut dire, il y a parfois un grand écart.)
La courteur du livre est un handicap.
(Comme la petiteur du lexique.)
Dans cette nouvelle, nous sommes présentés à l’optimisme.
(Enchanté !)
Cette œuvre n’est pas facilement lue.
(Une oeuvre sauvage qui ne se laisse pas approcher !)
Des mots humoristiques s’abordent tout le long du texte.
(Quand les blagues se lancent à l'abordage...)
La vie des petites-filles est altéré par le passé de leur mère qui n’a pas eu une enfance ne donne pas toujours une belle enfance à ces enfants parce qu’ils n’ont pas appris comment élever leurs enfants dans la gaieté.
(Ici, l'usage du présent du contraceptif aurait éviter qu'il y ait trop d'enfants.)
Elle sentait comme une femme pacifique.
(Pas comme ces femmes qui sentent l’arctique ou l’indien.)
Durant la journée, la machine qui avait une malfonction a fait une crise.
(Rien de pire qu'une crise de machine à coudre.)
Un jour, il rencontra une demoiselle et l’épousa.
(Le lendemain, ils eurent des enfants.)
Le monde irait mieux si tous les gens cédaient.
(La devise des despotes.)
Je prends mes jambes à mon coup.
(Cours, Amstérisme, cours... de français!)
Il reçut un cou à la tête.
(Il aurait eu l’air drôle avec un cou au cul!)
David s’est réveillé frénétiquement.
(Il avait aussi le sommeil agité.)
Ses apparitions à la télévision agrandissaient son image (...)
(Surtout en HD.)
Elles se lancent dans les flammes de l’enfer une à la fille de l’autre (...)
(La fille de l’autre, c’est une fille indienne ?)
***
Seconde partie : Autour de Pierre Léon Lalonde - qui nous a fait l'honneur de sa présence en avril - et de son livre Un Taxi la nuit - Tome II
Notez que Pierre Léon Lalonde semble être une source d'inspiration particulièrement importante de lapsus calami. Son amour pour le jeu de mots serait-il contagieux?
Le texte est intéressant puisque les histoires sont intéressantes.
(Ça aide.)
Le livre saura plaire aux partisans des blogues.
(Go! Blogs! Go!)
Les photos valent bien les 1000 mots qui leur sont accordées.
(Je le lui accorde.)
Une image vaut 1000 mots, mais le temps que le lecteur dévouera à ces photos sera beaucoup plus long.
(2000 mots d’abord ?)
Dans le livre, on retrouve des photos prises à même le doigt de l’auteur.
(Des photos digitales.)
Il capture des images de Montréal pour complimenter le texte.
(Un compliment d'objectif direct)
Les photos couleurs ajoutent une touche finale.
(Le photo-finish.)
Les photos comportent un élément de surplus.
(Pas la note)
Il y a des photos qu’il prend avec son taxi.
(Souriez ! Le petit radiateur va sortir !)
C’est la goutte qui fait déborder le ver.
(De la téquila, sans doute.)
L’auteur amène son point de vue en taxi.
(Il faut sortir ses idées.)
Lalonde n’est pas un écrivain ordinaire. Il est tout sauf.
(La question est de savoir s'il est sain !)
Ses racines sont bien encrées à Montréal.
- variante : (...) encré dans le réel
(Il jette l'encre.)
Sans l’ombre d’un doute, il n’est pas clair que (…)
(Un clair-obscur.)
Il a travaillé sur une émission diffusée sur les ondes de CIBC.
(Une banque musicale.)
L’auteur est atteint d’une popularité grandissante.
(On espère qu’il n’est pas en phrase terminale !)
Pierre Léon Lalonde fait preuve d’être un auteur.
(Une épreuve.)
(…) un homme chaud comme une taupe à 3 heures du matin (…)
(Rien de pire qu'une taupe à 3 heures du matin...)
Le cassage de pieds l’a inspiré à devenir conducteur de taxi.
(Comme le cassage de jambes inspire à devenir Shylock.)
Il a l’œil astucieux d’un observateur professionnel.
(Nom: Regard dégourdi. Métier: Observateur.)
À tous les matins, il se lève en fin d’après-midi.
(C'est pas facile, vous essayerez !)
(…) sous l’effet d’une drogue comme la dope (...)
(Stupéfiant !)
La valeur d’Un Taxi la Nuit est dans l’équilibre : entre réalité et fiction, entre art et rapportage.
(Le rapportage d'angles.)
Le livre est une assemblée de ses vécus à bord d’un véhicule sans frontière.
(Bienvenue à l'assemblée des vécus !)
L’auteur éparpille ses idées sceptiques tout au long du livre.
(Il ne faut pas semer des idées sceptiques n'importe où.)
Il a presque la phobie de voir un saoul vomit dans son taxi.
(C’est le sujet de l’ivre.)
Lors des dialogues, l’auteur s’exprime à l’oral.
(Le lecteur n’a qu’à écouter entre les lignes.)
Ce livre est rempli d’aventure d’un taxi qui rencontre des gens.
(Bonsoir !)
J’ai passé par plein de games d’émotions.
(Il ne faut pas jouer avec les émotions.)
Cet auteur sait capturer ses lecteurs
(Un attrappe-nigaud.)
Plusieurs lecteurs ne sauront résister à la tentation de ne pas lire le billet intitulé « Hier, j’ai croisé Satan ».
(Plus on lit moins vite, moins on comprend plus vite !)
Il rêvait de voyager, une passion qui le poursuivait depuis longtemps.
(Ne te retourne pas; une passion te suit…)
Lalonde s’en croise une diverse variété de personnes.
variante : Il rencontre une panoplie de diverses personnes (...)
(Des personnes différentes, il va sans dire.)
Il explore le milieu de la musique underground et commence donc à être chauffeur de taxi.
(Erreur : l'underground mène à chauffeur de métro.)
Il a deux livres dessous la ceinture
(Lourdes, les couilles !)
Ce livre donne du temps à ralentir la vie.
(Ce n'est pas un presse-livre.)
Il décrocha ses études (…)
(Pour mieux les raccrocher ailleurs.)
Il rencontre plusieurs passagers différents et colorés : des saouls, des prostitués, des vieux, des racistes, des Américains, des Marie-Claire Blais, (…)
(Les Marie-Claire Blais sont les plus colorées.)
De différents récit tout en un avec aucune histoire qui se suivent est ce que ce livre est.
(Je dirais même plus, mais non.)
Les histoires au hasard nous font pensé à un journal intime de quelqu’un trouvé à terre.
(Le journal d'un robineux.)
Ceci n’est pas le jeux du hasard.
(Mais bien le fruit du casino !)
Le deuxième livre de Lalonde, Un Taxi la nuit tombe 2, (…)
(D’un ennui mortel ?)
C’est le moment de la journée où les gens ont pris un verre ou deux ou trop.
(J’en ai juste pris trop, monsieur l’agent…)
Lalonde est attiré par le métier de chauffeur de taxi parce qu’il aime s’assoire.
(Ça ne tient pas debout !)
Il est chauffeur de taxi et il le sait!
(Il sait tant de choses !)
C’est un livre extrêmement intéressant qui ne vous désoira pas.
(Ce n’est pas un livre désoirée.)
Lalonde est un excellent compteur d’histoire.
(Un compteur qui commence à 3,30$.)
Le taxi est sûrement un de ses meilleurs amis.
(Le taxi et le camion du laitier.)
Il tient à garder l’anonymité de ses clients.
(C’est une question de confidentialimat.)
(…) ça ajoute une touche d’humour et ça fait réfléchir à la foi.
(C't'une foi un gars...)
Ses clients sont la plupart du foi saouls.
(La vie de chauffeur de taxi n'est pas cirrhose.)
Et finalement, une des plus « cutes » :
On voit bien dans ses récits qu’il a le cœur au bon endroit : sur la main.
mercredi 25 juin 2008
Perles oubliées...
L’inconvénient avec ce genre de florilège, c’est qu’on amasse les perles ici et là, et on finit par en retrouver partout. Voilà que je viens de tomber sur quelques notes aux hasards de mon ménage. Je ne crois pas les avoir déjà transcrites ici. S’il y a redite, je m’en excuse.
Je le répète: l'exercice se veut humoristique. Je ne veux pas rire des étudiants qui ont pondu ces perles. Je les aime trop pour ça.
«L’auteur se retrouve aujourd’hui avec 4 romans sous la ceinture.»
Sans doute un auteur de littérature érotique.
«L’histoire a un rythme continuel et un nombre de personnages juste.»
Un peu plus et il y en avait trop.
«Ses écrits sont reconnus pour leur sombreté.»
En effet, ce n’est pas très clarité…
«L’auteur gagne l’intérêt du lecteur en utilisant le confus.»
…ainsi que du perdu.
«Étant donné queles romans ne sont pas écrits du même point de vue, la lecture a été semblable.»
Parlant de confus…
« Elle a publié ‘L’Heure grise’ en 1975, jusqu’à 1984.»
Une longue publication.
«Dans les livres, il est évident qu’il y a un narrateur.»
Mais où est-il, on se le demande.
«En tant que vocabulaire, il est simple de comprendre le livre.»
En tant que lecteur par contre…
«Certains aspects le rendent mouvant et fabulant.»
Ça m’émouve.
«À la suite d’avoir été désunis, leur vie est méconnaissable après le trépas des hostilités.»
On est pouet ou on ne l’est pas.
«La matière restitue ce roman un peu vétilleux à digérer.»
Un roman à recettes manquées.
«Il est évocatif et vigoureux à lire.»
Moins à corriger cependant.
«Les récits nous amènent dans une vraie montagne rocheuse d’émotions.»
Elles sont plus rochantes que les russes.
«Cette œuvre inoubliable ne passera jamais sous silence.»
Ça nous laisse bouche bée.
«Les enfants devront se contempler à être seuls afin de survivre.»
La méthode narcissique.
«Le temps pour lire le livre nécessite une longue période.»
Le temps prend du temps.
«(…) ce qui exige une compréhension développée afin de suivre la fin.»
Moi j’ai tout compris à partir de la fin.
«Le livre est rédacté en français.»
Ce qui soulève des réactions mitactées.
«Dubois se fie aux sources d’autrui.»
Là où l’information coule.
«On s’interroge sur cette société corruptée.»
On devient ruptés à ce genre d’erreurs…
«La mode de vie des Américains»
Le mode printemps-été.
«Il parle de choses qui la observés, parezample de la violence.»
Pas de doutes, il l’aise a vus.
«Il a écrit une quinzaine de romains.»
Et gagné un César.
«C’est un livre informatique et objectif.»
Un ordinateur neutre.
«Il est né en Toulouse» (Non.)
«dans Toulouse.» (Noon!!)
«à (…)» (Oui!!!) «(…) Talouse.» (Zut!)
«Ce n’est pas un livre à lire hors du plaisir.»
Mais bien dedans.
«Il aime rencontrer toutes sortes de comportements.»
Enchanté!
«Il écoute les Amiriquins.»
(Pour écrire des bouquains.)
«Pendant toute l’histoire, le personnage de la mère est soit morte, soit malade.»
Quoi? Encore morte? C’est redondant…
Je le répète: l'exercice se veut humoristique. Je ne veux pas rire des étudiants qui ont pondu ces perles. Je les aime trop pour ça.
«L’auteur se retrouve aujourd’hui avec 4 romans sous la ceinture.»
Sans doute un auteur de littérature érotique.
«L’histoire a un rythme continuel et un nombre de personnages juste.»
Un peu plus et il y en avait trop.
«Ses écrits sont reconnus pour leur sombreté.»
En effet, ce n’est pas très clarité…
«L’auteur gagne l’intérêt du lecteur en utilisant le confus.»
…ainsi que du perdu.
«Étant donné queles romans ne sont pas écrits du même point de vue, la lecture a été semblable.»
Parlant de confus…
« Elle a publié ‘L’Heure grise’ en 1975, jusqu’à 1984.»
Une longue publication.
«Dans les livres, il est évident qu’il y a un narrateur.»
Mais où est-il, on se le demande.
«En tant que vocabulaire, il est simple de comprendre le livre.»
En tant que lecteur par contre…
«Certains aspects le rendent mouvant et fabulant.»
Ça m’émouve.
«À la suite d’avoir été désunis, leur vie est méconnaissable après le trépas des hostilités.»
On est pouet ou on ne l’est pas.
«La matière restitue ce roman un peu vétilleux à digérer.»
Un roman à recettes manquées.
«Il est évocatif et vigoureux à lire.»
Moins à corriger cependant.
«Les récits nous amènent dans une vraie montagne rocheuse d’émotions.»
Elles sont plus rochantes que les russes.
«Cette œuvre inoubliable ne passera jamais sous silence.»
Ça nous laisse bouche bée.
«Les enfants devront se contempler à être seuls afin de survivre.»
La méthode narcissique.
«Le temps pour lire le livre nécessite une longue période.»
Le temps prend du temps.
«(…) ce qui exige une compréhension développée afin de suivre la fin.»
Moi j’ai tout compris à partir de la fin.
«Le livre est rédacté en français.»
Ce qui soulève des réactions mitactées.
«Dubois se fie aux sources d’autrui.»
Là où l’information coule.
«On s’interroge sur cette société corruptée.»
On devient ruptés à ce genre d’erreurs…
«La mode de vie des Américains»
Le mode printemps-été.
«Il parle de choses qui la observés, parezample de la violence.»
Pas de doutes, il l’aise a vus.
«Il a écrit une quinzaine de romains.»
Et gagné un César.
«C’est un livre informatique et objectif.»
Un ordinateur neutre.
«Il est né en Toulouse» (Non.)
«dans Toulouse.» (Noon!!)
«à (…)» (Oui!!!) «(…) Talouse.» (Zut!)
«Ce n’est pas un livre à lire hors du plaisir.»
Mais bien dedans.
«Il aime rencontrer toutes sortes de comportements.»
Enchanté!
«Il écoute les Amiriquins.»
(Pour écrire des bouquains.)
«Pendant toute l’histoire, le personnage de la mère est soit morte, soit malade.»
Quoi? Encore morte? C’est redondant…
jeudi 22 mai 2008
Perles et coquilles
Voici venu le temps des perles estudiantines. Préparez-vous un café, il y en a eu quelques-unes cette session. Bonne lecture!
C’est une œuvre des plus disputées.
(À la bibliothèque, elle est constamment au coin!)
Les mensonges laissent les lecteurs sans distinction entre la réalité et la fiction.
(Les gros, les grands, les chauves, les nains… Tous!)
L’auteur laisse une forte empreinte sur les lecteurs dont tout le monde devrait faire expérience.
(Surtout les lecteurs inexpérimentés.)
L’exercice fera réaliser à l’élève les erreurs de coordination et lui permettra d’éviter de se répéter.
(On se frotte le ventre d’une main, on se tape sur la tête de l’autre, tout cela contre le bégayement?)
Le ballet classique remonte à l’Europe.
(Wouuuu… Ça remonte à loin!)
Julie aimerait maîtriser les rouages de sa langue.
(Pour mieux tourner sa langue 7 sept fois avant d’écrire.)
L’utilisage du dictionnaire est une nécessité.
(En effet!)
L’histoire est obscure et lourde comme du brouillard.
(Et tendre comme la pluie.)
Une histoire longue et détroutante (!) qui laisse le lecteur avec un goût désagréable dans sa tête.
(Alors, on se la rince avec du Listerine.)
L’auteur est le récipient du Prix du livre Inter.
(Une bol ou une cruche, l’histoire ne le dit pas.)
Les personnages ont tous des cicatrices béantes.
(S'il vous plaie.)
Le livre fait un rebondissement.
(Probablement suite à son lancement)
Les romans sont une collection de racontes(…)
(Du moins, c’est ce qu’on raconte.)
Les trois romans sont écorchés et cruels.
(Vifs!)
Les lecteurs tiennent l’haleine de la première à la dernière page.
(En plus, ils la tiennent par la bouche!)
Une grande partie des décès sont tous évitables.
(Tous, mais en partie…)
Les ingénieurs se travaillent pour trouver des solutions.
(Moi, c’est les femmes qui me travaillent.)
Selon Thera, l’Atlantide a existé mais à l’âge bronzé.
(Juste après l’âge de plage.)
La police judiciaire est spécialisée en détromper des crimes.
(Il ne faut pas laisser les crimes dans l’erreur.)
Le monde est sur le point de ses fondrés.
(Et il sec raserait.)
Il y a des changements percevoirables.
(On répète en choeur: l’utilisage du dictionnaire…)
Le titre nous provoque à croire qu’une partie…
(Provoque-moi pas…)
L’histoire n’a pas de terminaison qui est une déception.
(Une terminaison muette.)
Une autre traite intéressant est le montant de rebondissements.
(Un autre nom pour la taxe sur le divertissement?)
Une histoire d'hommes pleine de tristeste (…)
(Avec un taux élevé de tristostérone.)
Les livres sont basés narrativement (…)
(C’est ce qu’on raconte.)
La façon que les livres sont écrits et les transitions entre chacun sont retardées.
(On la comprendra plus tard…)
L’un des personnages se fait nier.
(Niés, eux.)
Il y a de fréquents évènements atrocieux.
(Sans parler des bizarriens et des étrangions.)
Le contenu est vide.
(Mais pas le contenant.)
Malgré son ennuyance, l’histoire (…)
(La souffri du lecteur.)
Elle s’est enfuie en 1986, en France et en avion.
(En... técas.)
La fille fait de l’amour avec son amant.
(Elle fait le bruit aussi…)
Une femme s’habitait seule (…)
(Je préfère ce genre de femmes à celles qui s’habitent chez leurs parents.)
Les personnages vivent des choses imaginablement horribles.
(On peut le voir.)
Plusieurs gladiateurs se battent dans la reine (…)
(Peut-être finiront-ils par s’ébattre…)
Les personnages vont d’une payes à l’autre.
(Ils voyagent à toutes les deux semaines…)
Il traverse la frontière et l’aisse son frère.
(Plus tard, il leur trouve.)
Le style évolue au passé du temps.
(Ce temps qui laisse des tracés.)
En échange du gardien, le Canadiens de Montréal recevra le 2e choix de Washington à l’empêchage de 2008.
(Le repêchage de tourner en rond.)
Les frères Kostityn sont des attaqueurs célèbres, Guillaine Latendresse fait des grands échèques, (…)
(Quand un vrai fan parle hockey…)
Plusieurs compagnies refusent d’embaucher les individus qui contiennent de l’encre dans leur peau.
(Sauf pour en faire des encriers.)
J’aimerais ouvrir une pâtisserie car j’aime cuire.
(Une nature chaude!)
Une éducatrice doit être capable de travailler avec n’importe quelle genre de personnes : ça peut être une fille ou un garçon.
(Ouf! Il y en a vraiment de tous les genres!)
L’âge le plus important pour le développement des adolescents est entre 1 et 6 ans.
(Rien de pire qu’être menstruée en plein Terrible Two!)
Tim Hortons garde un bilance financiel pour voir les recevoir et les perdus.
(Je n’ai jamais rien compris à la comptabilité.)
Sue Rodriguez était une mère atteinte de sclérose latérale amylotrophique de Colombie-Britannique.
(La sclérose de Saskatchewan est plus plate…)
Il s’en et rend du compte.
(Je ne sais pas pour vous, mais moi, ça m’a pris un certain temps…)
On aime aller à la cabine à sucre.
(Et que dire de la cabane téléphonique?)
Il est un immigrant de hongrois.
(Haaaaa, le Hongrois et ses paysages…)
S’il y a un pêcheur sur un bateau et qu’il est perdu, il est probablement dans l’eau.
(- Chérie, je suis perdu.
- Mais non, tu es dans l’eau.)
Et une dernière. Une coquille orale d’un étudiant. Quand je dis aux Français que la distinction é/è à l’oral est toujours et encore utile…
- Ils sculptent les os de leurs parents morts, attachent l’os sur un bout de bois et s’en servent comme des épais.
(Un coup d’épais dans l’eau!)
C’est une œuvre des plus disputées.
(À la bibliothèque, elle est constamment au coin!)
Les mensonges laissent les lecteurs sans distinction entre la réalité et la fiction.
(Les gros, les grands, les chauves, les nains… Tous!)
L’auteur laisse une forte empreinte sur les lecteurs dont tout le monde devrait faire expérience.
(Surtout les lecteurs inexpérimentés.)
L’exercice fera réaliser à l’élève les erreurs de coordination et lui permettra d’éviter de se répéter.
(On se frotte le ventre d’une main, on se tape sur la tête de l’autre, tout cela contre le bégayement?)
Le ballet classique remonte à l’Europe.
(Wouuuu… Ça remonte à loin!)
Julie aimerait maîtriser les rouages de sa langue.
(Pour mieux tourner sa langue 7 sept fois avant d’écrire.)
L’utilisage du dictionnaire est une nécessité.
(En effet!)
L’histoire est obscure et lourde comme du brouillard.
(Et tendre comme la pluie.)
Une histoire longue et détroutante (!) qui laisse le lecteur avec un goût désagréable dans sa tête.
(Alors, on se la rince avec du Listerine.)
L’auteur est le récipient du Prix du livre Inter.
(Une bol ou une cruche, l’histoire ne le dit pas.)
Les personnages ont tous des cicatrices béantes.
(S'il vous plaie.)
Le livre fait un rebondissement.
(Probablement suite à son lancement)
Les romans sont une collection de racontes(…)
(Du moins, c’est ce qu’on raconte.)
Les trois romans sont écorchés et cruels.
(Vifs!)
Les lecteurs tiennent l’haleine de la première à la dernière page.
(En plus, ils la tiennent par la bouche!)
Une grande partie des décès sont tous évitables.
(Tous, mais en partie…)
Les ingénieurs se travaillent pour trouver des solutions.
(Moi, c’est les femmes qui me travaillent.)
Selon Thera, l’Atlantide a existé mais à l’âge bronzé.
(Juste après l’âge de plage.)
La police judiciaire est spécialisée en détromper des crimes.
(Il ne faut pas laisser les crimes dans l’erreur.)
Le monde est sur le point de ses fondrés.
(Et il sec raserait.)
Il y a des changements percevoirables.
(On répète en choeur: l’utilisage du dictionnaire…)
Le titre nous provoque à croire qu’une partie…
(Provoque-moi pas…)
L’histoire n’a pas de terminaison qui est une déception.
(Une terminaison muette.)
Une autre traite intéressant est le montant de rebondissements.
(Un autre nom pour la taxe sur le divertissement?)
Une histoire d'hommes pleine de tristeste (…)
(Avec un taux élevé de tristostérone.)
Les livres sont basés narrativement (…)
(C’est ce qu’on raconte.)
La façon que les livres sont écrits et les transitions entre chacun sont retardées.
(On la comprendra plus tard…)
L’un des personnages se fait nier.
(Niés, eux.)
Il y a de fréquents évènements atrocieux.
(Sans parler des bizarriens et des étrangions.)
Le contenu est vide.
(Mais pas le contenant.)
Malgré son ennuyance, l’histoire (…)
(La souffri du lecteur.)
Elle s’est enfuie en 1986, en France et en avion.
(En... técas.)
La fille fait de l’amour avec son amant.
(Elle fait le bruit aussi…)
Une femme s’habitait seule (…)
(Je préfère ce genre de femmes à celles qui s’habitent chez leurs parents.)
Les personnages vivent des choses imaginablement horribles.
(On peut le voir.)
Plusieurs gladiateurs se battent dans la reine (…)
(Peut-être finiront-ils par s’ébattre…)
Les personnages vont d’une payes à l’autre.
(Ils voyagent à toutes les deux semaines…)
Il traverse la frontière et l’aisse son frère.
(Plus tard, il leur trouve.)
Le style évolue au passé du temps.
(Ce temps qui laisse des tracés.)
En échange du gardien, le Canadiens de Montréal recevra le 2e choix de Washington à l’empêchage de 2008.
(Le repêchage de tourner en rond.)
Les frères Kostityn sont des attaqueurs célèbres, Guillaine Latendresse fait des grands échèques, (…)
(Quand un vrai fan parle hockey…)
Plusieurs compagnies refusent d’embaucher les individus qui contiennent de l’encre dans leur peau.
(Sauf pour en faire des encriers.)
J’aimerais ouvrir une pâtisserie car j’aime cuire.
(Une nature chaude!)
Une éducatrice doit être capable de travailler avec n’importe quelle genre de personnes : ça peut être une fille ou un garçon.
(Ouf! Il y en a vraiment de tous les genres!)
L’âge le plus important pour le développement des adolescents est entre 1 et 6 ans.
(Rien de pire qu’être menstruée en plein Terrible Two!)
Tim Hortons garde un bilance financiel pour voir les recevoir et les perdus.
(Je n’ai jamais rien compris à la comptabilité.)
Sue Rodriguez était une mère atteinte de sclérose latérale amylotrophique de Colombie-Britannique.
(La sclérose de Saskatchewan est plus plate…)
Il s’en et rend du compte.
(Je ne sais pas pour vous, mais moi, ça m’a pris un certain temps…)
On aime aller à la cabine à sucre.
(Et que dire de la cabane téléphonique?)
Il est un immigrant de hongrois.
(Haaaaa, le Hongrois et ses paysages…)
S’il y a un pêcheur sur un bateau et qu’il est perdu, il est probablement dans l’eau.
(- Chérie, je suis perdu.
- Mais non, tu es dans l’eau.)
Et une dernière. Une coquille orale d’un étudiant. Quand je dis aux Français que la distinction é/è à l’oral est toujours et encore utile…
- Ils sculptent les os de leurs parents morts, attachent l’os sur un bout de bois et s’en servent comme des épais.
(Un coup d’épais dans l’eau!)
mercredi 7 février 2007
À la manière de...
Bon, je cède au défi de Geneviève. Voici mon blogue "à la manière de" Mère indigne. (ok, je suis le second - on m'a devancé ici. Mais je ne l'ai appris qu'après avoir écrit ce court texte).
Père indigne saura me pardonner...
***
Mère indigne, devant son écran d’ordi – Tiens, Jean-Pierre xxx m’a envoyé une photo…
Père indigne, vaguement désintéressé– Enfin une photo de lui en bobettes.
Mère indigne— Depuis le temps que je veux voir si c’est un vrai gars, ce Jea… Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!
Père indigne, vaguement intéressé— Quoi?
Mère faussement indignée, qui tente de cacher l’écran en gonflant sa poitrine en riant– Euh… Rien.
Père très intéressé— La dernière fois que tu m’as caché l’écran avec tes seins, on a fait Bébé indigne...
Mère faussement résignée– Anyway, on voit pas grand-chose…
Père indigne– Ouain, mais c’est qu’il est tout en muscles… Hé!! Il n’y a pas de bobettes sur cette photo!
Mère indigne– Il a d’autre chose, par exemple…
Père indigne, qui se met les mains dans les poches— Ya rien là, c’est juste une photo… Si ça se trouve, c’est même pas une photo de Jean-Pierre xxx…
Fille aînée, qui arrive en douce par derrière et voit l’écran– Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!
Père indigne, qui sort de la pièce un peut brusquement– Z’êtes pas tannées de faire Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii! tout le temps?
Fille aînée et Mère indigne qui se regardent, hilares– Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!
Ce soir-là, pour amadouer le mâle Alpha de la maison, j'ai cuisiné des merguez.
Père indigne saura me pardonner...
***
Mère indigne, devant son écran d’ordi – Tiens, Jean-Pierre xxx m’a envoyé une photo…
Père indigne, vaguement désintéressé– Enfin une photo de lui en bobettes.
Mère indigne— Depuis le temps que je veux voir si c’est un vrai gars, ce Jea… Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!
Père indigne, vaguement intéressé— Quoi?
Mère faussement indignée, qui tente de cacher l’écran en gonflant sa poitrine en riant– Euh… Rien.
Père très intéressé— La dernière fois que tu m’as caché l’écran avec tes seins, on a fait Bébé indigne...
Mère faussement résignée– Anyway, on voit pas grand-chose…
Père indigne– Ouain, mais c’est qu’il est tout en muscles… Hé!! Il n’y a pas de bobettes sur cette photo!
Mère indigne– Il a d’autre chose, par exemple…
Père indigne, qui se met les mains dans les poches— Ya rien là, c’est juste une photo… Si ça se trouve, c’est même pas une photo de Jean-Pierre xxx…
Fille aînée, qui arrive en douce par derrière et voit l’écran– Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!
Père indigne, qui sort de la pièce un peut brusquement– Z’êtes pas tannées de faire Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii! tout le temps?
Fille aînée et Mère indigne qui se regardent, hilares– Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!
Ce soir-là, pour amadouer le mâle Alpha de la maison, j'ai cuisiné des merguez.
vendredi 29 décembre 2006
Maudite tague même pas bbq...
Un peu comme on se passe des microbes, voici que Dion vient de me passer une tague partie de je ne sais où. Je dois ainsi révéler cinq trucs inconnus sur moi (et non inavouables!) Hum…
1- Je n’écris pas ce blogue; un nègre le fait pour moi; je ne suis que le faire-valoir public disponible pour des entrevues;
2- J’ai connu des succès mondiaux en traduisant les succès des Baronets en russe. La pègre russe s’est jointe à René Angelil et Ringo Star pour m’imposer le silence, mais je vais bientôt venir à bout des millions de dollars qu’ils m’ont offerts… Je n’aurai d’autres choix que de recommencer, mais en chinois;
3- Je suis une femme, mais mon opération n’est pas encore complétée. Lorsqu’elle le sera, je pourrai enfin assouvir ma passion incognito : le bingo;
4- À 14 ans, j’aplatissais des 5 sous à coups de marteau afin de les utiliser comme 25 sous dans des machines à boules. Ceci m’a permis d’économiser près de 7,25$. Si aujourd’hui la plupart des arcades ont un système de jetons, c’est en partie de ma faute;
5- Je mens 4 fois sur 5 (ce qui inclut peut-être cet énoncé… Il vous reste à savoir si un faux mensonge devient une vérité.)
Voilà. Je passe la tague à personne. Il faut bien que les contagions s’éteignent un jour… Mais je sais le système immunitaire de Jeff et de Galad bien fragile…
1- Je n’écris pas ce blogue; un nègre le fait pour moi; je ne suis que le faire-valoir public disponible pour des entrevues;
2- J’ai connu des succès mondiaux en traduisant les succès des Baronets en russe. La pègre russe s’est jointe à René Angelil et Ringo Star pour m’imposer le silence, mais je vais bientôt venir à bout des millions de dollars qu’ils m’ont offerts… Je n’aurai d’autres choix que de recommencer, mais en chinois;
3- Je suis une femme, mais mon opération n’est pas encore complétée. Lorsqu’elle le sera, je pourrai enfin assouvir ma passion incognito : le bingo;
4- À 14 ans, j’aplatissais des 5 sous à coups de marteau afin de les utiliser comme 25 sous dans des machines à boules. Ceci m’a permis d’économiser près de 7,25$. Si aujourd’hui la plupart des arcades ont un système de jetons, c’est en partie de ma faute;
5- Je mens 4 fois sur 5 (ce qui inclut peut-être cet énoncé… Il vous reste à savoir si un faux mensonge devient une vérité.)
Voilà. Je passe la tague à personne. Il faut bien que les contagions s’éteignent un jour… Mais je sais le système immunitaire de Jeff et de Galad bien fragile…
lundi 2 octobre 2006
À la Globe and Mail...
Mal intégré à la société québécoise...
Un viaduc s'effondre à Laval!

Normal: à force de couper les ponts avec le reste de l'Amérique...
Lisez le reportage de J.Wong en page 8 (envoyée spéciale qui commente l'événement depuis son condo de Toronto).
Un viaduc s'effondre à Laval!

Normal: à force de couper les ponts avec le reste de l'Amérique...
Lisez le reportage de J.Wong en page 8 (envoyée spéciale qui commente l'événement depuis son condo de Toronto).
mercredi 27 septembre 2006
Soucis d'enfant contemporain
Clara, quatre ans, demande à sa mère:
- Maman, est-ce qu'une fille peut être amoureuse d'une autre fille?
- Bien sûr ma chérie, répond la maman.
Clara réfléchit quelques secondes, puis demande:
- Alors... Qui va tuer les araignées?
On ne peut tuer tous les stéréotypes en même temps...
- Maman, est-ce qu'une fille peut être amoureuse d'une autre fille?
- Bien sûr ma chérie, répond la maman.
Clara réfléchit quelques secondes, puis demande:
- Alors... Qui va tuer les araignées?
On ne peut tuer tous les stéréotypes en même temps...
jeudi 7 septembre 2006
Maux d'étudiants
Voici quelques perles d'étudiants (que j'adore toujours autant). Ils devaient me décrire, en quelques mots, qui ils sont, ce qu'ils veulent faire dans les cinq prochaines années, ce genre de bla bla un peu ennuyant mais malheureusement nécessaire pour m'assurer qu'ils sont bien au bon niveau de français. Ai-je dit ennuyant? Pas toujours...
«C'est sûr que dans la vie, on ne peut prévenir l'avenir.»
Attention futur, j'arrive!
«Dans le futur, je veux poursuivre la loi.»
Chauffeur, suivez cet amendement!
«Le procès pour devenir chirurgien dure à peut prêt onze ans.»
Et ça, c'est si tu plaides l'aliénation mentale lors du processus.
«L'art est une façon de dire aux autres ce que tu sens.»
Je connais deux ou trois artistes qui ne doivent pas sentir la rose...
«D'ici cinq ans, j'aimerais m'acheter une Monte Carlo 2011.»
Mon ami, un précurseur, voudrait une Audi 2016.
«J'ai deux chiens que j'aime infiniment, une soeur que j'aime un peu, et une mère que je considère plus comme une amie.»
Et un copain que je flatte, et une voiture que j'appelle papa.
«J'aimerais bien voyager en Italie pour pratiquer.»
Quand je serai bon, je voyagerai en France.
«Compléter mon cégep sera difficile; il y aura des temps ou je voudrais sûrement m'abandonner.»
Sans moi, je suis perdu!
«C'est sûr que dans la vie, on ne peut prévenir l'avenir.»
Attention futur, j'arrive!
«Dans le futur, je veux poursuivre la loi.»
Chauffeur, suivez cet amendement!
«Le procès pour devenir chirurgien dure à peut prêt onze ans.»
Et ça, c'est si tu plaides l'aliénation mentale lors du processus.
«L'art est une façon de dire aux autres ce que tu sens.»
Je connais deux ou trois artistes qui ne doivent pas sentir la rose...
«D'ici cinq ans, j'aimerais m'acheter une Monte Carlo 2011.»
Mon ami, un précurseur, voudrait une Audi 2016.
«J'ai deux chiens que j'aime infiniment, une soeur que j'aime un peu, et une mère que je considère plus comme une amie.»
Et un copain que je flatte, et une voiture que j'appelle papa.
«J'aimerais bien voyager en Italie pour pratiquer.»
Quand je serai bon, je voyagerai en France.
«Compléter mon cégep sera difficile; il y aura des temps ou je voudrais sûrement m'abandonner.»
Sans moi, je suis perdu!
mardi 5 septembre 2006
One less tata; billions to go.
Dans le cas de Steve Irwin, mourir tué par une raie, c'est un peu comme si un parachutiste extrême mourait en tombant en bas de sa chaise. Et pour tous les crocodiles qui ont tenté de le mordre, se faire damer le pion par une raie, c'est perdre une course derrière un cul-de-jatte... Ça s'appelle rater sa sortie!
On ne peut dire qu'il n'a pas couru après! (bon, ok, cette fois, il nageait...)
Irwin doit déjà être à cheval sur saint Pierre en train de le maîtriser, cet hurluberlu.
***
Juste pour le «spectacle» avec son bébé, je te remercie, raie!
mardi 15 août 2006
Trouvés sur les tablettes...
Chez le disquaire:
Les 20 Plus Grands Succès sexys de Gainsbourg, remasterisés en 20 bits.
(sic!)
...20 glands succès!
À la pharmacie:
Lotion hydratante d'Oil of Olay... sans huile!
...et à peine un peu de olay.
Les 20 Plus Grands Succès sexys de Gainsbourg, remasterisés en 20 bits.
(sic!)
...20 glands succès!
À la pharmacie:
Lotion hydratante d'Oil of Olay... sans huile!
...et à peine un peu de olay.
mercredi 14 juin 2006
Lapsus calami pharmaceutique
Sur les boîtes de pilules anticonceptionnelles, cet avertissement:
Gardez hors de portée des enfants.
Je crois qu'ils voulaient dire:
Garde hors de portée les enfants.
Gardez hors de portée des enfants.
Je crois qu'ils voulaient dire:
Garde hors de portée les enfants.
jeudi 8 juin 2006
De quessé ce que tu dis? The Séquelle!
Suite à mon dernier billet, plusieurs lecteurs éplorés m’ont prié d’éclaircir certaines expressions. Sous cette pluie de courriels, une lumière au bout du tunnel de ma mission sur cette planète s’est allumée : Daniel, éclaire la langue de tes pairs! C’est avec cet objectif en bouche que je poursuis ici mes chroniques De quessé ce que tu dis? C’est rien, ça me fait plaisir, vous me remercierez plus tard.
Parmi la pléthore de missives reçues, une a retenu mon attention. Elle est signée Gabrielle et je vous la lis de ce pas décidé et plein d’assurance qu’est le mien (bon, d’accord, je vous la transcrits, parce que ce blogue m’impose des limites dans lesquels j’hésite rarement à ruer):
Cher gourou de la langue,
Je vous lis depuis huit ans et toujours je vous trouve génial, articulé, (bla, bla, j’en passe, parce que hein, j’aurais l’air de me vanter de même…)
Je me demandais si vous ne pourriez éclairer ma lanterne car ma chandelle est morte et je n’ai plus de feu au sujet de l’expression Lâche pas la patate.
Merci, très cher (bla, bla…)
Signé : Philippe (Gabrielle était sûrement trop timide pour mettre son vrai nom, mais je l’ai reconnue).
N’est-ce-t-il pas triste? Ce candide besoin d’aide ne vous arrache-t-il pas l’alarme? Moi si, et c’est en essuyant les perles de tristesse sous mes yeux rageurs que je que je fonce dans l’ignorance dans le but de la déstabiliser.
Si mon souvenir est bon, c’est à Marieville en 1745, lors de la première rencontre des Chevaliers de Colomb, que l’expression naquit, non sans douleur. Lors de cette rencontre, l’idée d’initier les nouveaux membres germa dans l’esprit lucide de ces petits frères de l’Opus Dei et ces lointains cousins des Tailleurs de pierre et des Bisons des prairies (groupuscules érudits dont on peut voir les caricatures-hommages dans les Simpson et les Pierrafeu).
Pendant la suite d’épreuves qui composaient l’initiation proposée, les désireux pré-comlombiens devaient : traverser sans respirer le ruisseau Saint-Louis à son endroit le plus large (soit près de la rue Dupont, où il mesurait près de 13 coudées de large), attraper une famille de rats musqués avec les dents, le corps couvert de goudron et de plumes, courir nu toute une nuit devant le couvent des sœurs grises un soir de moustiques, et se nourrir pendant deux semaines de cette fameuse tourte steak et blé d’inde… sans patates! Pas à dire, on savait s’amuser à l’époque! Mais pour rendre le tout plus difficile, on devait garder en main une patate durant toute la durée de l’épreuve et la rendre intacte au jury à la fin. Il fallait voir le village entier crier aux preux wannabes: «Lâche pas la patate, et escoue tes vieilles pattes!» Notre folklorique langage ne garda de cette époque que le début de ces encouragements.
Ah! Juste d’imaginer la scène me rend nostalgique…
Les rares qui réussissaient l’épreuve devenaient illico Chevaliers de Colomb et, le meilleur de la flopée obtenait le titre de roi et le droit d’installer une roulotte en bordure de la route. Encore aujourd’hui, on peut voir des traces de cette histoire de cheu-nous en moult villages, où il reste quelques vaillants chevaliers pour garder à flots leur roulotte avec cet écriteau sur le toit : Le Roi de la patate.
D’ailleurs, pour confirmer les liens que les esprits les plus éveillés parmi les vôtres ont pu discerner avec l’Opus Dei, les Chevaliers de Colomb ont aussi leur Da Vinci Code qui livre un message secret. Les premières lettres de chaque chapitre du livre Salut Galarneau! forment l’expression «Le roi du hot dog», mais personne n'est dupe, c'est bien des Chevaliers de Colomb dont il est question de! Comme quoi, hein.
Parmi la pléthore de missives reçues, une a retenu mon attention. Elle est signée Gabrielle et je vous la lis de ce pas décidé et plein d’assurance qu’est le mien (bon, d’accord, je vous la transcrits, parce que ce blogue m’impose des limites dans lesquels j’hésite rarement à ruer):
Cher gourou de la langue,
Je vous lis depuis huit ans et toujours je vous trouve génial, articulé, (bla, bla, j’en passe, parce que hein, j’aurais l’air de me vanter de même…)
Je me demandais si vous ne pourriez éclairer ma lanterne car ma chandelle est morte et je n’ai plus de feu au sujet de l’expression Lâche pas la patate.
Merci, très cher (bla, bla…)
Signé : Philippe (Gabrielle était sûrement trop timide pour mettre son vrai nom, mais je l’ai reconnue).
N’est-ce-t-il pas triste? Ce candide besoin d’aide ne vous arrache-t-il pas l’alarme? Moi si, et c’est en essuyant les perles de tristesse sous mes yeux rageurs que je que je fonce dans l’ignorance dans le but de la déstabiliser.
Si mon souvenir est bon, c’est à Marieville en 1745, lors de la première rencontre des Chevaliers de Colomb, que l’expression naquit, non sans douleur. Lors de cette rencontre, l’idée d’initier les nouveaux membres germa dans l’esprit lucide de ces petits frères de l’Opus Dei et ces lointains cousins des Tailleurs de pierre et des Bisons des prairies (groupuscules érudits dont on peut voir les caricatures-hommages dans les Simpson et les Pierrafeu).
Pendant la suite d’épreuves qui composaient l’initiation proposée, les désireux pré-comlombiens devaient : traverser sans respirer le ruisseau Saint-Louis à son endroit le plus large (soit près de la rue Dupont, où il mesurait près de 13 coudées de large), attraper une famille de rats musqués avec les dents, le corps couvert de goudron et de plumes, courir nu toute une nuit devant le couvent des sœurs grises un soir de moustiques, et se nourrir pendant deux semaines de cette fameuse tourte steak et blé d’inde… sans patates! Pas à dire, on savait s’amuser à l’époque! Mais pour rendre le tout plus difficile, on devait garder en main une patate durant toute la durée de l’épreuve et la rendre intacte au jury à la fin. Il fallait voir le village entier crier aux preux wannabes: «Lâche pas la patate, et escoue tes vieilles pattes!» Notre folklorique langage ne garda de cette époque que le début de ces encouragements.
Ah! Juste d’imaginer la scène me rend nostalgique…
Les rares qui réussissaient l’épreuve devenaient illico Chevaliers de Colomb et, le meilleur de la flopée obtenait le titre de roi et le droit d’installer une roulotte en bordure de la route. Encore aujourd’hui, on peut voir des traces de cette histoire de cheu-nous en moult villages, où il reste quelques vaillants chevaliers pour garder à flots leur roulotte avec cet écriteau sur le toit : Le Roi de la patate.
D’ailleurs, pour confirmer les liens que les esprits les plus éveillés parmi les vôtres ont pu discerner avec l’Opus Dei, les Chevaliers de Colomb ont aussi leur Da Vinci Code qui livre un message secret. Les premières lettres de chaque chapitre du livre Salut Galarneau! forment l’expression «Le roi du hot dog», mais personne n'est dupe, c'est bien des Chevaliers de Colomb dont il est question de! Comme quoi, hein.
mardi 6 juin 2006
De quessé ce que tu dis?
Ne reculant devant aucun défi pour vous instruire en vous divertissant, voici ma nouvelle chronique : De quessé ce que tu dis?
Cette semaine : d’où vient l’expression «à tire-larigot»?
Cette expression veut dire en grande quantité, mais son passé est obscur, du moins l'était, puisque je suis là pour éclaircir les énigmes de la langue française, et tout cela, gratuitement et sans obligation de votre part (aucun représentant n'ira chez-vous).
Selon des linguistiques qui disent un peu n’importe quoi, l’expression viendrait de la ville de Québec, vers le milieu du 18e siècle, en avril 1612 pour être précis. En cette année de grâce, Elizabeth Hoover (ancienne fermière de Rigaud où elle cultivait des roches qu’elle essayait – sans succès - de vendre au marché dans des sacs à patates, pourtant fort populaires dans la gastronomie de son Angleterre d’origine) et son mari Klaus Hahihanhanproutfrrr (poète d’origine hongroise qui laissa pour seule œuvre la chanson C’est eeeeeeen r’venant de Rigaud, Hahihanhanproutfrrr…) s’installèrent dans la basse ville. Rapidement, le couple fut connu du voisinage sous le nom des Rigaud pour leur bonne humeur et leur tourte steak-blé d’Inde-roche.
L’année suivante, soit en 1623, une terrible inondation menaça de noyade les habitants de la basse ville et de rouille le funiculaire. C’était sans compter le dévouement de la grosse Hoover qui, par peur de voir ses réserves de roches pourrir dans le sous-sol, assécha le quartier en aspirant l’eau avec une paille pour la recracher en aval. La regardant faire, le voisinage s’écria, muet de stupéfaction : «A’ tire, la Rigaud!»
N'êtes-vous point aussi muets d'instruction maintenant?
Ne me remerciez pas, c'est normal que je sache des trucs que vous ignorez.
À bientôt pour une autre leçon de De quessé ce que tu dis?
Cette semaine : d’où vient l’expression «à tire-larigot»?
Cette expression veut dire en grande quantité, mais son passé est obscur, du moins l'était, puisque je suis là pour éclaircir les énigmes de la langue française, et tout cela, gratuitement et sans obligation de votre part (aucun représentant n'ira chez-vous).
Selon des linguistiques qui disent un peu n’importe quoi, l’expression viendrait de la ville de Québec, vers le milieu du 18e siècle, en avril 1612 pour être précis. En cette année de grâce, Elizabeth Hoover (ancienne fermière de Rigaud où elle cultivait des roches qu’elle essayait – sans succès - de vendre au marché dans des sacs à patates, pourtant fort populaires dans la gastronomie de son Angleterre d’origine) et son mari Klaus Hahihanhanproutfrrr (poète d’origine hongroise qui laissa pour seule œuvre la chanson C’est eeeeeeen r’venant de Rigaud, Hahihanhanproutfrrr…) s’installèrent dans la basse ville. Rapidement, le couple fut connu du voisinage sous le nom des Rigaud pour leur bonne humeur et leur tourte steak-blé d’Inde-roche.
L’année suivante, soit en 1623, une terrible inondation menaça de noyade les habitants de la basse ville et de rouille le funiculaire. C’était sans compter le dévouement de la grosse Hoover qui, par peur de voir ses réserves de roches pourrir dans le sous-sol, assécha le quartier en aspirant l’eau avec une paille pour la recracher en aval. La regardant faire, le voisinage s’écria, muet de stupéfaction : «A’ tire, la Rigaud!»
N'êtes-vous point aussi muets d'instruction maintenant?
Ne me remerciez pas, c'est normal que je sache des trucs que vous ignorez.
À bientôt pour une autre leçon de De quessé ce que tu dis?
jeudi 1 juin 2006
Soupirs
Parfois, dans l’amas de textes aux sujets éculés – l’avortement, les cellules souches, la peine de mort, etc. – un étudiant à l’humour noir parvient à faire sourire :
«Lorsqu’il y a des problèmes avec la chaise électrique, cela peut prendre plusieurs chocs avant que le condamné ne pousse son dernier soupir, qui doit être de soulagement.» A.B.
«Lorsqu’il y a des problèmes avec la chaise électrique, cela peut prendre plusieurs chocs avant que le condamné ne pousse son dernier soupir, qui doit être de soulagement.» A.B.
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