mercredi 18 avril 2012
Le Noeud de nos vies
B’en c’est ça. Quand ça t’arrive et que ça te rend tout chose, c’est que t’es vieux.
Quand je remplis un sondage, je suis toujours un peu surpris de la boîte où je fais mon X à la question sur mon âge.
Après avoir retrouvé un ami du primaire ou du secondaire sur Facebook, je me pince quand je regarde ses photos. Il a l’air si vieux. Pas moi, bien sûr. Je suis le seul de ma génération qui a résisté au temps. Mais je ne dis rien. Je suis poli (d’ailleurs les jeunes ne savent plus ce que c’est, la politesse). J’écris à mes amis qu’ils ont l’air jeune mais je dois reculer un peu mon portable pour bien voir le bouton «J’aime» à l’écran.
Je m’approche lentement de cet âge où je deviendrai le marché cible de ces revues grises qui discutent de REER et combien il est trop tard pour y investir. Les banques sont un peu connes : elles parlent de REER aux vieux. C’est comme faire de la publicité de cigarettes à des cancéreux.
Je regarde les publicités de résidences pour personnes âgées d’un autre œil et je me dis que j’ai pas fini de ramollir. C’est quoi, ces noms pastel? Je vous jure, j’invente rien : Villa Le Bon Repos (éternel), la Résidence des Sages (le sénat?), Résidence Chenous (à côté de Chezeux), Résidence Cœur-à-tout (near the bridge), la Croisée des chemins (pas le choix mon vieux), la Mer Veille (pendant que le père d'or), le Domaine du confort (que du mou), la Maison du Nouvel Élan (on sent le swing), le Nid Douillet (pour les vieilles poules), la Villa des Chutes (Boum!), Accueil Doux Repos (pour une tendre sieste), la Villa de vos joies (et de tous vos plaisirs), Les Cœurs en or (sont fins fins), les Joies du foyer (pour madame Brossard de Brossard), La Berceuse d’or (fais dodo, Cola mon ti-vieux)… Bref, c’est le festival de l’amitié fleurie et de la sagesse blanchie. Soupir. Serge Grenier était aux Jardins d’amour. Il voulait s’enfuir par la fenêtre. Il a mal noué les draps et pouf! On a dit qu’il n’était plus très lucide. Et on opine.
Je ne sais pas pour vous, mais je vais de ce pas troquer mon logiciel Neuroactive pour un livre sur les nœuds. À mon âge, c’est un meilleur investissement que les REER.
dimanche 28 août 2011
La chanson du jour: Irène (The Cult)
«Hot sticky scenes, you know what I mean
Like a desert sun that burns my skin
I've been waiting for her for so long
Open the sky and let her come down
«Here comes Irène
Here comes Irène
Here she comes again
Here comes Irène»
lundi 27 juin 2011
En Diagonale
Merde, méchante réplique de vieux con.
mardi 1 mars 2011
Avec assurance
vendredi 18 février 2011
Chacun son matin
dimanche 20 septembre 2009
En attendant mon retour à l'écriture de ce blogue...
mercredi 26 août 2009
lundi 27 juillet 2009
L'Île de Pâques
(En réaction au billet de Patrick)
Je nous regarde acheter du suremballé à pleins sacs, de nouvelles télés à écran plat pour changer notre grosse télé qui fonctionne encore, un nouvel iPod et un nouveau téléphone cellulaire pour remplacer l'ancien acheté il y a trois ans, des meubles faits de colle et fabriqués en série en Indonésie, des jouets de plastique à 1$ pour nos enfants qui s'en foutent, des lunettes fumées que nous porterons quelques fois avant de les oublier, des vêtements qui serviront, comme tout le reste, le temps que change la mode, le temps qu'une vente de liquidation nous donne envie de nouveau pour presque rien. Je vois les centres d'achat et autres Ikea entourés de stationnements grands comme des déserts où rien ne pousse. Au retour, dans notre voiture qui consomme moins d'essence que l'autre mais que nous changerons tout de même dans 4 ans, je nous entends pester contre toute cette circulation, contre le smog et cette température accablante en ayant hâte à notre voyage annuel d'une semaine, avion et bar open inclus. Et si le bonus annuel du patron est bon, on se tapera un second voyage, un écolo où l'on marchera dans la nature mais où on se rend en avion...
Pour nous déculpabiliser, nous utilisons nos sacs réutilisables, nous achetons des produits verts recyclables (mais pas recyclés; on se targue de tout recycler, mais on ne trouve pratiquement rien fabriqué en matière recyclée...), nous achetons des litres de produits nettoyants biodégradables en seulement 28 jours, comme si les poissons pouvaient survivre 28 jours dans du Windex. On déculpabilise notre surconsommation en prenant l'autobus une fois de temps en temps, mais on ne la remet jamais en question. Pourtant, c'est elle qui crée des usines, pollue nos océans, engorge les routes de camions de marchandises et de livraison.
Fermez les yeux et imaginez une scène de votre enfance, n'importe laquelle. Dites-vous que presque tout ce que vous y voyez, meubles, bibelots, couverts, jouets, voitures, vêtements, bardeaux du toit des maisons, enseignes des magasins, peut-être même la toilette et le lavabo, tout cela s'empile dans un dépotoir aujourd'hui. Ouvrez les yeux et regardez autour de vous : où tout ce que vous voyez sera dans 20 ans ? Ça fait peur, n'est-ce pas ?
Petit, j'étais fasciné par l'île de Pâques, plus exactement par les hypothèses pour expliquer sa déforestation et la quasi extinction de ses habitants. Une des hypothèses le plus probables avance l'idée d'une déforestation par les habitants pour permettre l'érection des maoaïs, les fameuses statues de l'île. J'avais six ou sept ans quand on m'a expliqué cela, et dans ma petite tête qui avait tout à apprendre, je me demandais bien comment des hommes qui devaient bien voir diminuer de manière dangereuse le nombre d'arbres de leur île, comment ces être sensés ont-ils pu continuer à les couper jusqu'au dernier pour ériger des statues ? Je ne pouvais le croire.
Aujourd'hui, devant le spectacle qu'offre l'homme moderne, la réponse à l'interrogation de mon enfance ne fait plus de doute : oui, l'humain est con à ce point.
Le plus troublant est que, malgré tout ce que je viens d'écrire, je sois du lot.
samedi 11 juillet 2009
L'Heure des bilans
On n'a pas tous besoin de faire pause, de regarder sur quoi on a les pieds, de constater le chemin parcouru. Moi, j'aime bien le faire. J'y vois une pause obligée, à l'image des fumeurs de pipe qui s'écartent du groupe pour attiser le tabac. Je suis sûr que ces derniers ont une meilleure santé mentale que la moyenne. Mais peut-être est-ce un leurre, le leurre des bilans, cet arrêt qui sert à prendre son élan. En bref, voici celui de ce blogue.
Ce blogue roule maintenant depuis plus de 5 ans, beaucoup plus longtemps que je ne le prévoyais au départ. Je dois avouer que chaque fois que j'ai songé à lui retirer les vivres, il a trouvé le moyen de me retenir. Je ne sais trop pourquoi. Peut-être pour tous ces gens qu'il m'a permis de rencontrer, de connaître. Je n'ai échangé avec certains que le temps d'un courriel ou d'une bière, mais d'autres sont devenus des amis. Certains demeurent des amis «blogueurs», que je n'ai jamais rencontrés en chair et en os, mais qui me côtoient depuis déjà longtemps, d'autres sont devenus des amis «palpables», des vrais sur qui je peux compter les soirs de blues. Il m'a aussi permis de retrouver des amis d'antan. C'est un peu magique à chaque fois, et plus drôle que via Facebook.
Ce blogue, c'est maintenant plus de 500 000 clics. Même si 450 000 de ces clics étaient de moi, Ça en fait quand même 50 000, soit 49 999 de plus que je ne l'espérais au départ.
Ce blogue m'a permis et me permet encore de peaufiner mon écriture. Sur maintenant plus de 700 textes, j'y fictionne au «je», j'y relate au «il», et j'ai réussi à y laisser cette saveur d'autobiographie fictive qui témoigne parfois directement, souvent indirectement de ma vie des 5 dernières années, une période riche en changements de tout sorte.
Ce blogue ne sert à rien. J'espère qu'il continuera à le faire. Il y a déjà trop de choses utiles autour de moi.
Ce blogue devrait être en partie publié l'an prochain. J'utilise ici le conditionnel, car je n'ai pas encore terminé les révisions de mes textes. Il n'en tient donc qu'à moi pour que ce projet ne voie le jour. J'ai besoin d'encouragements, surtout depuis quelque temps, avec l'arrivée de mon garçon. Le temps est une denrée précieuse que, plus elle se fait rare, plus j'ai tendance à gaspiller, un peu à l'image de ces pauvres qui s'achètent n'importe quoi quand ils ont 20$ de lousse. J'attends vos claques.
Pour toutes ces raisons, je tiens à vous remercier, chers lecteurs et lectrices. Que vous laissiez des commentaires ou pas, sans vous, ce blogue aurait fait comme bien d'autres et se serait éteint dès la première brise.
Bon. Ma pipée est terminée. Je retourne m'inspirer à la meute.
jeudi 28 mai 2009
Habitude d'usure
Soupir…
La partie de la job que je déteste.
Quelqu'un peut éteindre Internet après le 10 mai ?
Heureusement, il y a des moments de bonheur, des étudiants qui passent rapidement et d'autres qui restent, qui deviennent des amis.
Alors je continue, session après session, à enseigner une matière dont l’acquisition, sur 45 heures éclatées sur 15 semaines, est pratiquement impalpable. J'évalue après quelques heures ce qui met des années à pousser, un peu comme si on évaluait une course après le premier virage...
Et voilà que le collège m’invite pour souligner mes 15 ans d’ancienneté. Quinze putains d’années !
30 sessions ! Près de 4000 étudiants ! Déjà ? Comme pour confirmer la chose, sur la feuille d’invitation, au-dessus de mon nom, il est imprimé 1994-2009.
4000 étudiants dans un seul tiret.
La Directrice générale va me serrer la main et peut-être me remettre une petite broche plaquée or sur laquelle est gravée 15 years. Pendant la passation de cette marque de reconnaissance, un photographe assurera la postérité de cette sentence mesurée à termes.
Après, je reviendrai chez moi, referai le trajet pour la 3850e fois comme d'autres marquent le mur de leur geôle. Je pèse le mot. Après 15 ans, je n'ai plus aucune qualification pour faire autre chose.
Avant de monter dans la voiture, je secouerai mes jambes de pantalon pour en évacuer la terre. Ni vu, ni connu. Personne n’a encore trouvé le tunnel que je creuse à la cuiller sous mon bureau…
samedi 23 mai 2009
Votre appel est important pour nous...
mardi 12 mai 2009
La Norme et moi (ou comment garder modeste l'énorme)
Côté rectitude linguistique, je ne suis pas aussi intransigeant que je le parais. Oui, je m’amuse des erreurs et des coquilles d’autrui (comme des miennes !) quand elles sont drôles, quand elles ont un double sens ou une profondeur invisible au premier regard (et même au second…)
Je considère le respect des règles orthographiques et grammaticales de base comme une politesse élémentaire envers les autres et soi-même telle l’est une bonne hygiène personnelle. Mais au même titre que cette dernière, corriger à tort et à travers peut être indicateur d’une pathologie psychologique et peut gêner inutilement. Par désir que tout sente bon, on ne vaporise pas son parfum sur tout un chacun sans risquer d’incommoder les gens et d’éveiller des réactions allergiques. Aussi, trop de douche et de savon rend la peau sèche et ride prématurément.
Toutefois, je pardonne mal le fait de sentir le petit canard à la patte cassée en situation formelle (comme sur un menu ou dans un curriculum vitae par exemple)…
N’empêche que souvent, quoi de mieux qu’une entorse au code syntaxique, l’abus de parenthèses (Hé ! Hé !), un néologisme ou une orthographe oralisante pour s’assurer que notre langue n’est pas encore momifiée ?… Il faut se souvenir que le dictionnaire est un portrait de la langue, et non le contraire, ce qui complique grandement ma tâche quand vient le temps d’enseigner la langue, j’en conviens.
jeudi 9 avril 2009
La Tague littéraire
1. Plutôt corne ou marque-page ?
Je corne. Je marque-page. J'écartèle aussi. Je suis le bourreau des livres. Je n'ai pas de pitié pour les objets, aussi livresques soient-ils. J'aime les choses et les gens qui ont du vécu, des cicatrices, les dents jaunes. J'aime bien aussi les livres qui portent la marque d'autres lecteurs, comme des notes dans les marges, ne serait-ce que pour les trouver cons (ou géniaux!).
2. Un livre en cadeau ?
Mais qu'est-ce cette question? J'ai beau essayer, je crois que je ne pourrais être ami avec quelqu'un pour qui le livre ne peut être un cadeau.
3. Lis-tu dans ton bain ?
Nah. J'aime pas avoir les mains hors de l'eau et je ne connais pas de livre qui lévite…
4. As-tu déjà pensé à écrire un livre ?
Oui. C'est pas une surprise pour personne. Avec un peu de chances et beaucoup de travail (j'en suis aux corrections), il y en aura un premier bientôt…
5. Que penses-tu des séries de plusieurs tomes ?
Tant que ce n'est pas une sauce qu'on étire ou une recette répétée à des fins commerciales, je ne vois pas le problème. C'est quand même mieux qu'un condensé du livre dans les Sécrétions de lectures indigestes…
6. As-tu un livre culte ?
Oui. Des livres auxquels je retourne quand j'ai perdu confiance en l'humain, que j'ouvre au hasard, que je lis deux minutes ou pendant des heures. Je ne nommerai qu'un titre (parmi tant…) parce qu'il n'est malheureusement plus disponible (depuis 20 ans…): Apparence de Jacques Boulerice, mon initiation à la nouvelle et à la poésie, le livre qui sert encore aujourd'hui d'inspiration pour les textes plus littéraires de ce blogue.
7. Aimes-tu relire ?
Peu. Ça me lasse. Sauf pour la poésie. Là, j'y reviens toujours. Comme pour un dictionnaire, mais pour les émotions.
8. Rencontrer ou ne pas rencontrer les auteurs de livres qu’on a aimés ?
C'est comme rencontrer un grand athlète. J'y vois peu d'intérêts. Soit ils sont décevants, soit ils sont trop impressionnants. Quand j'en rencontre, ensuite, immanquablement, ça teinte mes lectures. Je déteste.
Malgré cela, mes intérêts, mon boulot, ce blogue et mes anciennes habitudes alcooliques m'ont amené à en côtoyer quelques-uns qui sont aujourd'hui de très bons amis.
9. Aimes-tu parler de tes lectures ?
Oui et non, je ne sais pas. J'adore en entendre parler. Mais en parler… J'ai la digestion trop lente pour éructer de bonnes réflexions immédiatement après une lecture.
10. Comment choisis-tu tes livres ?
Premièrement: la couverture. Je suis attiré par les couvertures blanches et sobres comme celles de Leméac, de POL et de Septentrion - Hamac. Trop de couleurs me rebutent. Les couvertures de best-seller anglo-saxons me lèvent le cœur.
Deuxièmement: le titre.
Troisièmement: la première page.
Quatrièmement: si le livre passe avec succès toutes ces étapes, je m'en remets au hasard et je lis une page au centre du livre, n'importe laquelle.
Mais avant tout cela, j'avoue me laisser influencer par les critiques littéraires. Chantal Guy, entre autres, me ferait lire Harry Potter si elle en parlait en bien…
11. Une lecture inavouable?
Je ne vois pas laquelle. J'assume tout.
12. Des endroits préférés pour lire?
Nah. Partout me va: bar, balcon, bibliothèque. Sauf dans les autobus. Ça me donne le mal du transport (je sais, ce n'est pas fort pour quelqu'un qui a lu des livres sur un voilier en plein cœur de l'Atlantique… Question de paysage, j'imagine).
13. Un livre idéal pour toi serait ?
Avec de pages.
14. Lire par-dessus l’épaule ?
Non. Par pur égoïsme. Je n'aime pas partager mes lectures quand je lis. Ce sont MES mots ou TES mots. Pas de garde partagée possible ici.
15. Télé, jeux vidéos ou livre ?
J'avoue ne pas être très jeux vidéo. Sinon, euh… Je suis livre ET télé.
16. Lire et manger ?
C'est quoi le problème (sinon pour Dame V)?
17. Lecture en musique, en silence, peu importe ?
Silence ou bruit, mais pas de musique. Sinon, c'est comme imposer une trame sonore à un film. Et s'il y a de la musique, il ne faut pas que les chansons soient en français, sinon c'est imposer un texte au texte... L'anglais me dérange pas. Mon cerveau ne le distingue pas de la bombarde, alors…
18. Lire un livre électronique ?
Je ne sais pas, je n'ai jamais tâté le livre électronique. Mais je serais tenté de dire papier. Pour l'odeur, la texture, l'illusion d'une plus grande permanence.
19. Le livre vous tombe des mains : aller jusqu’au bout ou pas ?
Non. Je n'ai aucune misère à abandonner une lecture qui m'ennuie. Il y a trop de trucs à lire pour m'emmerder avec un livre. Je pose alors le livre sur la pile des inachevés (elle est haute!) Parfois, après plusieurs années, je reviens à une lecture ennuyante et je me surprends à la trouver incroyablement forte… je ne suis pas toujours prêt voire mûr pour tout affronter.
20. Qu’arrive t-il à la page 100?
S'il arrive quelque chose de spécial, je soupçonne la recette et je deviens méfiant…
21. Un livre que tu donnerais à ton pire ennemi?
Voir question deux.
Je ne donne pas de livre à un ennemi. Je ne tiens pas à l'instruire.
Voilà. Je ne donne la tague à personne. Je la laisse ici. Prenez-la si elle vous intéresse…
dimanche 22 mars 2009
Les jeunes, les clémentines, même combat...
en plus d'être vulgaires, elles ne savent plus écrire.
Quand j'étions petit, elles auraient eu une fessée...
samedi 7 mars 2009
La crise économique...
J'ai calculé: 20,37$ du litre!
Les grand-pères vont coûter cher cette année...
(chez IGA, aujourd'hui)
dimanche 22 février 2009
Coupez!
jeudi 29 janvier 2009
Isolement
Il lui a toujours paru incongru de vouloir goûter aux plats des amis lors d'un repas, comme si ça enlevait du plaisir à son repas, comme s'il se brossait les dents entre deux biscuits, comme s'il allait à Rome regarder un diaporama sur l'architecture chinoise. Chaque chose a son heure réservée. Après tout, si les médecins ne font entrer qu'un patient à la fois, il ne voyait pas pourquoi il en serait autrement pour sa nourriture.
Enfant, il a rapidement cessé de mettre du lait dans son chocolat en poudre. Puis il en a fait de même avec son café et ses céréales: un verre de lait à côté du bol. L'un, puis l'autre. Ensuite vinrent les pâtes sans sauce, les viandes sans légumes… Il ne détestait pas le lait ou les légumes, il préférait seulement déguster la vie par ingrédient isolé.
À l'âge de 20 ans, il suivait à la lettre le guide alimentaire canadien, sauf que chaque groupe alimentaire avait sa journée: viande - lundi, légumes - mardi, fruit - mercredi, produits laitiers - jeudi, céréales - vendredi, puis il recommençait. Le jour des fruits, jour qu'il préférait, Fabien les achetait d'un coup et les consommait dans la journée. Rien ne pourrissait jamais chez lui.
Tout cela était simple. Jusqu'à ce qu'il rencontre Marianne et son pâté chinois.
samedi 17 janvier 2009
Entre deux parties de Voisine...
D'accord, il paraît qu'il faisait -45C à LaTuque. Mais quand même...
vendredi 2 janvier 2009
Obama dans ma vie de tous les jours...
mardi 16 décembre 2008
Un Irakien dans le besoin
J'aurais personnellement espéré que le tout se déroule par chez nous: une paire de raquettes est plus difficile à esquiver...
Mais là n'est pas mon propos.
Quand on regarde la vidéo, quelques secondes avant que les chaussures ne volent bas (il va pleuvoir), on voit le premier ministre irakien, Nouri al-Maliki, faire quelque chose...
Regardez bien à 4 secondes au début de la vidéo.
C'est moi, ou bien il «secoue» Bush?